lundi 7 décembre 2009

Violences conjujale au Congo -Brazzaville

Le centre d’écoute des femmes et enfants victimes des violences de la clinique juridique du comptoir juridique junior à Pointe-Noire au Congo – Brazzaville avait accueilli et écouté demoiselle Béatrice, de nationalité congolaise, âgée de 28 ans, demeurant au quartier Fouks.

Demoiselle Béatrice a vécu en concubinage depuis 2006 avec Jérôme. De ce concubinage est issu un enfant de deux ans de sexe féminin nommée Sarah. Ce couple a d’abord vécu les bons moments. Jérôme, un chômeur s’était appuyé sur les revenus générés par les activités commerciales des Béatrice. Elle assurait presque l’essentiel des besoins du ménage.

Engagé comme veilleur de nuit, quatre ans après dans une société de la place ; celui ci commencé a manifesté une certaine incompatibilité vis à vis de sa fiancé. Les violences verbales étaient devenues légion, les jours de repos n’existaient plus. Les fréquentations devenaient douteuses puisqu’il était devenu l’ami des personnes peu recommandables, des marginaux et des drogués. La maison connaissait désormais des querelles régulières et byzantines.

Mr Jérôme a commencé à abandonner sa fiancée et sa fillette parfois pendant une semaine. Trouvant que cette machination semblait être inopérante, Mr Jérôme a préparé un assassinat crapuleux. Il a acheté deux litres d’essence qu’il a amenées dans leur foyer. Il a chargé les réservoirs de deux lampes tempêtes qui assurent l’éclairage du foyer, la quantité restée et les deux lampes ont été placées à leur emplacement habituel.

Après avoir tendu ce piège, Mr Jérôme est allé loin de leur foyer, attendant bien entendu l’heure ou l’instant fatidique.

Demoiselle Béatrice portant sa fillette au dos constate la pénombre dans la maison et décide d’allumer les lampes. Pendant qu’elle l’une desdites lampes, celle-ci produit une sorte d’explosion qui l’aveugle et brûle profondément. Elle réussit à sortir des flammes avec sa fillette, conduites à l’hôpital par les voisins qui ont accouru, lamentées par les cris de détresse et les flammes qui dévoraient la maison, la fillette a rendu l’âme deux heures plus tard.

Demoiselle Béatrice a été admise à l’hôpital. Le médecin a informé les parents qu’elles était victime d’un feu de troisième degré. Ceci a nécessité des soins intensifs et assez longs.

Informée de l’existence du centre d’écoute de la clinique juridique de Pointe-Noire du Congo Brazzaville, elle s’est rapprochée avec ses parents où elle a été accueillie, écoutée et orientée.

La clinique juridique l’a aidé à rédiger une plainte pour homicide volontaire et coups et blessures volontaires.


Sévéra MPASSI

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