mercredi 13 juillet 2011

Violence Conjujale Conduisant à un Homicile Volontaire

Le jeune Macoy, âgé de 26 ans est un combattant de première classe recruté dans les rangs de l’Armée Nationale Congolaise sans niveau d’instruction.

Après avoir été victime d’un accident de circulation par véhicule qui l’avait heurté selon ses propres dires ; le voilà exempt de tout exercice physique militaire : soit d’entrainement, soit de formation, soit dans les champs des tirs.

Macoy a trouvé là l’occasion de gagner sans effort, et à chaque fin du mois le salaire de 37.000FCFA, à cause de son pied droit qui a connu une infirmité sans précédent.

Ses proches parents et amis disent que Macoy ne dit pas la vérité, il trompe l’Etat et toute personne étrangère. Sinon, c’est un braqueur, et en voulant devenir plus malin et gangster que les autres, il avait été instrumentalisé par ses propres amis militaires aussi braqueurs comme lui.

Ses amis de quartier n’acceptent pas trop son nouveau statut social qui intimide la population, par son accoutrement (tenue militaire, les armes blanches et autres).

Chaque fois qu’il perçoit son salaire, il a l’habitude de se faire commerçant militaire au chemin de fer où il transporte à son compte personnel une colonne de plus de dix (10) femmes commerçantes comme lui, ou, voyageuses simples moyennant la moitié du billet normal au CFCO ou une partie de sa marchandise ou encore, à défaut, exhibe les corps pour les femmes d’esprit faible.

Une nuit de Novembre 2010, dans un état d’ébriété, après avoir battu sa femme enceinte de 7 mois, Macoy l’abandonne un matin et s’en va à LOUTETE sans rien dire à personne. C’est à son retour qu’il est informé du décès de sa femme. Et faisant semblant de ne rien connaître sur son décès, accuse sa belle-famille de sorcellerie et de sciences occultes.
Ce fut un vendredi de novembre 2010 à 5h30 minutes que Macoy habillé de sa tenue militaire, prend son arme, met au dos son sac pour se rendre à la gare centrale de Pointe-Noire, afin, d’emprunter un terrain qui va à Brazzaville. Pendant que, derrière lui, certaines personnes l’on vu quitter sa maison et n’ont plus jamais entendu la voix d’une femme qui criait toute la nuit à son domicile.
En route dans le train pour Brazzaville Macoy descend à LOUTETE et passe trois (3) nuits pour faire ses commandes des sacs de foufou qu’il cherche à acheter afin de les revendre à Pointe-Noire.

Ses voisines (2 jeunes femmes) du quartier à Pointe-Noire informées par Honorine, s’organisent, notamment ses premières concubines du quartier. Elles arrivent chez Macoy dans l’intention de rendre visite à leur voisine, et constatent que cette dernière n’a plus de parole et, baigne dans le sang. Elles ont pris leur courage d’amener la nouvelle auprès de la belle-mère à Macoy.
Sa belle-mère arrive au domicile de Macoy, sans attendre, récupère sa fille et l’amène à l’hôpital A.Cisé où elle a rendu l’âme 4 heures plutard.
Macoy revient à Pointe-Noire pour vendre ses sacs de foufou. Sur ce, on lui annonce la mauvaise nouvelle « la mort de sa femme le jour de son voyage à LOUTETE ». Macoy se met en colère comme quoi, il a affaire avec une mauvaise famille qui vient de sacrifier sa femme dans une maison de sciences occultes, car, il avait laissé sa femme bien portante.

Macoy a utilisé toutes ses forces et techniques militaires pour étrangler cette jeune dame de 23 ans qui était alors son épouse ; témoigne Madame Honorine, voisine du quartier et originaire du même village que Macoy.

Sa belle-mère arrive au domicile de Macoy, sans attendre, récupère sa fille et l’amène à l’hôpital A.Cisé où elle a rendu l’âme 4 heures plutard.
Macoy revient à Pointe-Noire pour vendre ses sacs de foufou. Sur ce, on lui annonce la mauvaise nouvelle « la mort de sa femme le jour de son voyage à LOUTETE ». Macoy se met en colère comme quoi, il a affaire avec une mauvaise famille qui vient de sacrifier sa femme dans une maison de sciences occultes, car, il avait laissé sa femme bien portante.

Cet événement se passe à Bissongo, un quartier périphérique de Pointe-Noire au bord de la rivière qui sépare ce quartier et l’autre quartier dénommé VOUNGOU au terminus, vers le bar « banque de vie ». Le domicile de Macoy est très mal loti et se trouve isolé dans l’herbe qui pousse tout autour.

Macoy ouvre une procédure judiciaire d’enquête à la police où il évoque la situation d’insécurité autour de lui, car il est accusé d’assassin par sa belle-famille. Sur ce, il lui faut une garde. Sa requête étant accordée par le Commissaire de Police. A ce titre, Macoy n’est jamais arrivé au lieu des obsèques de sa femme. Il ne s’est jamais rendu à la police pour prétendre avoir les éléments de la force publique lui assurant sa sécurité, par le suite, il décline alors toutes les responsabilités pour les funérailles vis-à-vis de son épouse, donc de sa belle-famille.

Le Commissaire de police, n’ayant pas eu l’occasion d’écouter les parties en conflit, ni Macoy, ni son représentant ne s’est plus jamais rendu à la police. Cependant après les obsèques, le commissaire à décidé d’instruire le dossier devant le barreau de Pointe-Noire pour homicide volontaire de la part de Macoy.