lundi 7 décembre 2009

Personne infectée par le VIH/SIDA

Salut !

Je suis une actrice et éducatrice sociale qui vient de rencontrer un cas d’espèce qui devrait inciter les acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA à redoubler plus d’efforts dans la sensibilisation des publics en danger et vulnérables.

C’est à Pointe-Noire, la ville économique du Congo – Brazzaville où au cours de ce mois de novembre, que je viens de faire connaissance de Demoiselle Horty, âgée de 25 ans vivant à Ngoyo qui s’est confiée à moi.

Qu’elle avait divorcé avec son premier mari à la suite des crises de folie qui lui ont été causées par méchanceté humaine. Ayant coiffé sainte cathérine (25 ans aujourd’hui) l’attente d’un mari devenant trop ennuyeuse puisque les chances sont aléatoires. Elle a fait la connaissance d’un homme mûr, Mr Anthonin à Pointe-Noire, travaillant dans une scierie, veuf depuis plusieurs années. Ce Mr a une vie faite des hauts et des bas et surtout poursuivi par des forces maléfiques, est devenu un adepte inconditionnel du christianisme.

Il a réussi très vite à gagner la confiance de sa fiancée qui ne se doutait de rien, depuis plus d’an. Demoiselle horty rassurée n’a pas attendu la dot pour intégrer le foyer de Mr Anthonin. Après plusieurs mois de concubinage, Mr Anthonin a commencé à faire des fièvres et la peau laissait apparaître des signes cliniques et des maladies inquiétantes, puisque souvent liées ou annonciatrices de l’infection du VIH. Après avoir des soins dans les dispensaires, sans suite favorable, Mr Anthonin s’est résolu à consulter un centre de dépistage, le centre lui a remis Les résultats de ses examens qui se sont révélés positifs. Mr Anthonin a gardé un moral quelque rassurant il a réussi à échafauder une théorie qui empêchait sa financée à s’affoler.

Celle –ci est même retombée dans ses crises de folie soignée, elle a retrouvé sa santé. Psychologique, mais progressivement, elle a été au prise avec des fièvres brûlantes et des crises de folie, conduit à l’hôpital, les examens ont donné un résultat positif. Elle est entrain de suivre les soins au centre de traitement ambulatoire. Elle oscille désormais entre la volonté de rester dans son concubinage et celle de quitter ledit ménage en portant plainte contre son ami qui lui a caché la vérité.

Nous lui avons demandé de mûrir la question, avant de se lancer dans une de marche quelconque.

Aux lectures, alors disons que ces cas d’espèce sont fréquents dans nos sociétés surtout africaines. Au delà des plaintes qui peuvent être réfléchir pour prendre des lois qui font obligation à ceux qui sont porteurs sains à pouvoir révéler cela et aussi, c’est peut être, une solution idéale, d’exiger d’abord un dépistage commun avant de passer aux actes conjugaux.

Sévéra MPASSI

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